De sans-papiers à commissaire aux comptes : le fabuleux destin de Karim Chnani !

Karim Chnani, sans-papiers d’origine marocaine, a conquis son rêve en devenant commissaire aux comptes à Limoges, en France. Une ascension fulgurante qui en dit long sur son dévouement et son travail acharné.

La vie de Karim a pris une tournure décisive lorsqu'il est arrivé en France en 2002. Après avoir quitté son village natal au Maroc, il a trouvé refuge dans le quartier de la Bastide à Limoges, chez la famille de sa mère.

Bien que jeune adolescent, il s'est rapidement adapté à sa nouvelle vie en France et a commencé à se sentir chez lui. Les aspirations de ses parents pour un avenir meilleur ont finalement dicté son destin en France.

Un symbole de persévérance !

Lors de son inscription au collège Pierre de Ronsard, Karim était confronté à un choix crucial. Alors qu'il ne parlait pas français, il était tenté de rejoindre la classe non francophone. 

Cependant, une enseignante de mathématiques lui a prodigué un conseil judicieux : rester dans la filière générale et « se bouger » ; il suit ce conseil à la lettre tout au long de ses études.

Passionné par les mathématiques, il a obtenu son brevet avec mention, puis a continué son parcours scolaire au lycée Gay Lussac, où il a obtenu son bac économique et social avec mention.

Le travail finit toujours par payer ! 

Karim Chnani a réalisé de grandes choses. Avec le bac en poche, il poursuit ses études en obtenant un DUT en gestion des entreprises et des administrations, une licence de gestion, un master en comptabilité, ainsi qu'un diplôme supérieur de comptabilité et gestion. Le jeune homme talentueux est désormais expert-comptable et commissaire aux comptes, travaillant pour la prometteuse start-up Facil'iti.

Après une première déconvenue, Karim obtient la citoyenneté française en 2013. Son objectif, affirme-t-il, est de fonder son propre cabinet de commissaire aux comptes. « Dans la vie, rien n'est gratuit. Il faut être ambitieux et se donner les moyens de réussir. J’ai toujours eu peur d’avoir la flemme d’aller quelque part et de manquer alors une rencontre décisive. »