Autoroutes en flux libre : fin des barrières de péage sur l’axe Paris-Normandie (A13-A14) !

Prendre l'autoroute sans s'arrêter devient une réalité sur l'A13. Dès ce 10 décembre, les premiers péages à flux libre entrent en service sur cet axe reliant Paris à la Normandie.

Exit les barrières et les ralentissements, place à un système entièrement automatisé. Ce dispositif, présenté comme une avancée majeure par Sanef, vise à fluidifier le trafic et à réduire les embouteillages.

Le principe du péage en flux libre

Concrètement, le nouveau système repose sur une série de portiques équipés de caméras et de capteurs. Ces équipements identifient automatiquement les véhicules en capturant leur plaque d’immatriculation, leur type et leur trajet. Les conducteurs n’auront plus à s’arrêter ni même à ralentir, même aux heures de pointe ou lors des grands départs en vacances.

« Après le déploiement du péage en flux libre sur l’axe Paris-Normandie, lorsque vous circulerez sur l’autoroute A13, vous n’aurez qu’une seule raison de vous arrêter : faire une pause et vous détendre sur l’une de nos aires ! », se réjouit Sanef dans un communiqué.

Ce changement promet plusieurs avantages : gain de temps, réduction des embouteillages, économie de carburant et diminution des émissions polluantes. « Fluidité, rapidité, simplicité et responsabilité » sont les mots d’ordre de cette réforme, selon Sanef.

Un déploiement progressif

Le passage au flux libre s’effectuera en deux temps. Dès la nuit du 9 au 10 décembre, les péages de Buchelay, Heudebouville, Incarville, Beuzeville et Dozulé seront transformés. Les travaux pour les autres points d’entrée et de sortie de l’A13 suivront dans la nuit du 10 au 11 décembre. À partir de cette date, les automobilistes pourront circuler sans interruption entre Paris et Caen.

Ce nouveau dispositif complète celui déjà en place depuis le 19 juin sur l'autoroute A14, reliant La Défense à Orgeval, où le flux libre est également en vigueur.

Comment payer son trajet ?

Bien que les barrières disparaissent, l’autoroute ne devient pas gratuite pour autant. Le système fonctionne selon une logique de « voyage d’abord, paiement ensuite ». Les conducteurs ont trois options pour régler leur trajet : le badge télépéage, qui continue à fonctionner sans changement avec des montants ajoutés directement à la facture ; le paiement en ligne sur sanef.com, où ils peuvent enregistrer leur plaque d’immatriculation et leur carte bancaire pour un prélèvement automatique ; et enfin, le paiement physique chez un buraliste agréé du réseau Nirio. Il est impératif de régler le péage dans les 72 heures suivant le passage sous peine de recevoir une amende.

Des sanctions en cas de non-paiement

En cas de non-paiement dans les délais impartis, une procédure stricte sera appliquée. La société concessionnaire établira un procès-verbal et enverra un avis de paiement au titulaire du certificat d’immatriculation. Cet avis inclura le montant dû, assorti d’une indemnité forfaitaire de 90 euros. Ce montant sera réduit à 10 euros si le paiement est effectué sous 15 jours ; passé un délai de deux mois, une amende forfaitaire majorée de 375 euros pourra être émise, comme le précise le ministère de l'Écologie.

Une modernisation aux multiples bénéfices

Avec la mise en place du péage en flux libre, l’A13 devient l’un des premiers axes majeurs en France à adopter cette technologie. Ce système marque une étape importante dans la modernisation des infrastructures autoroutières, répondant à la fois aux besoins des usagers et aux enjeux environnementaux. Pour Sanef, il s’agit de concilier efficacité et responsabilité tout en améliorant l’expérience des automobilistes.