Entre hausse des salaires et des retraites, la nouvelle Algérie se dessine !

26 décembre 2022 à 11h36 par La rédaction

Le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé à l’issue du conseil des ministres qu’il a présidé dimanche 25 décembre plusieurs décisions pour augmenter le pouvoir d’achat des Algériens.

Voilà de bonnes nouvelles qui raviront certainement le cœur des algériens en cette fin d’année 2022.


Hausse des salaires de 50%


Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné au gouvernement d'augmenter les salaires des travailleurs du secteur public, sur une période de deux ans de 2023 à 2024, à un niveau oscillant entre 4 500 dinars et 8 500 dinars par an, soit une hausse de 47 à 50%.


Le ministère a également affirmé dans son communiqué que « durant 2023 et 2024, les premiers travailleurs du secteur de l’éducation, à savoir les enseignants, (…) seront touchés par une augmentation d’environ 13 800 dinars algériens ». 


Hausse des retraites


Autre décision forte prise par le gouvernement algérien, l'augmentation de l'allocation de retraite minimum en Algérie à 15 000 dinars pour les retraités qui touchent moins de 10 000 dinars et à 20 000 dinars pour ceux qui touchent 15 000 dinars.


Selon la même source, l'augmentation vise à respecter le salaire minimum, qui est passé de 18 000 dinars à 20 000 dinars depuis 2021.


Revalorisation de l’allocation chômage


Le chef de l'État a également décidé d'augmenter le montant net de l'allocation chômage de 13 000 à 15 000 dinars, en plus de la prise en charge par l'État du coût de l'assurance maladie des chômeurs pendant la période où ils perçoivent le chômage.


Révision des statuts particuliers de toutes les catégories professionnelles du secteur de la santé


Le président de la République algérienne a exhorté à son gouvernement à « la révision des statuts particuliers de toutes les catégories professionnelles du secteur de la santé, et de promouvoir, moderniser et uniformiser la qualité de la prise en charge hospitalière et des services de santé ».


Il a également demandé la mise en place d'un « système de travail interne pour les hôpitaux, à même d'assurer un suivi électronique des dossiers médicaux retraçant le parcours du patient, et de réduire la pression sur les médecins ».


Avant de souligner que « le principal problème du secteur de la santé ne concerne pas la structuration, mais plutôt la gestion », relevant que la réforme « doit se poursuivre tout au long de l'année et non pas pendant une période définie ».


Abdelmadjid Tebboune a affirmé que « la situation générale vécue par le pays a eu un impact négatif sur le secteur de la santé, toutefois sa situation, qui exige une révision radicale, ne signifie pas nécessairement sa reconstruction à partir de zéro ».


Les autorités algériennes hissent le niveau de production de gaz


Le chef de l'État a également « chargé le ministre de l'Energie et des Mines d'œuvrer à hisser le niveau de production de gaz, en vue de préserver la moyenne nationale de consommation, d'une part, et de renforcer l'exportation, d'autre part, en exécution des engagements pris par l'Algérie vis-à-vis de ses partenaires étrangers ».


Il s'est félicité de la stratégie algérienne de création de nouvelles sources d'énergie, d'autant plus que le monde s'oriente vers les énergies propres, mais a relevé « l'impératif d'une bonne préparation et étude des projets prévus dans cette stratégie ».


Rappelons que le président a demandé à l’entreprise publique Sonatrach de doubler ses exportations gazières pour atteindre plus de 100 milliards de m3 en 2023, contre un peu plus de 50 milliards de m3 actuellement.