Grève des contrôleurs aériens : une "mobilisation record" ce jeudi 25 avril !

C’est un jeudi noir qui attend les voyageurs en avions. Selon un secrétaire national du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien, « il y a échec des négociations » avec la Direction générale de l'aviation civile, marquant le début d'une « mobilisation record » des aiguilleurs du ciel.

Ces derniers revendiquent une augmentation des salaires suite à une refonte contestée du contrôle aérien. « On a une mobilisation record, et donc il faut s'attendre à de très fortes perturbations, à de très gros retards » jeudi, a prévenu le responsable sous couvert d’anonymat à l’AFP.

Plus de 70% des vols touchés ?

Dans le contexte d'une grève des aiguilleurs, la législation exige que chaque agent déclare sa participation 48 heures à l'avance. Les autorités ont dès lors demandé aux compagnies aériennes de réduire significativement leurs vols.

« Ces abattements pourraient concerner jusqu’à plus de 70% des vols dans certains aéroports jeudi, » rapporte une source proche du dossier. Cette mesure tombe au pire moment, en pleine période des vacances scolaires de printemps.

Quelle est l’origine du conflit ?

Les tensions ont émergé suite à l'échec des pourparlers concernant la réforme des services de la navigation aérienne (DSNA). Après 15 mois de négociations et plusieurs réunions de conciliation, aucun accord n'a été atteint.

Les discussions portaient sur une refonte de l’organisation et du travail des aiguilleurs, pour faire face à une augmentation prévue du trafic aérien, en échange de meilleures rémunérations et de conditions de travail améliorées.

Quelles sont les revendications des contrôleurs aériennes ?

Le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) critique les mesures d’accompagnement proposées, jugées insuffisantes. Le syndicat demande des augmentations salariales de 5,04% par an pour les années 2025 à 2027. 

Quel impact sur les voyageurs ? 

Face à cette situation, les passagers se demandent s'ils peuvent obtenir un remboursement. Selon Flightright, en raison du caractère exceptionnel de la grève, les compagnies aériennes ne sont pas tenues d'indemniser les retards. Elles doivent cependant organiser le transport de remplacement pour les passagers affectés.