JO de Paris 2024 : les menaces de grève se multiplient !

Après les éboueurs, c’est autour de la fonction publique et des cheminots de monter au créneau. Les syndicats SUD-Rail et CGT-Cheminots en Île-de-France prévoient une grève le 21 mai qui touchera principalement les lignes de RER et les trains de banlieue.

Cette action vise à faire pression sur la SNCF avant les négociations du 22 mai concernant les primes pour les JO. « Ce qui est mis sur la table ne nous va pas », déclare Fabien Villedieu, de SUD-Rail, critiquant la proposition de prime de 50 euros par jour, jugée insuffisante par rapport aux 1 600 euros promis aux conducteurs de la RATP.

Enjeux de sécurité et conditions de travail

Au-delà des revendications financières, les syndicats soulignent également des préoccupations liées aux rythmes de travail. Thierry Nier de la CGT-Cheminots insiste sur l'importance de respecter les règlements de travail pour garantir la sécurité des employés.

Mobilisation dans la fonction publique

Parallèlement, la CGT a lancé des préavis de grève qui s'étendent du 15 avril au 15 septembre dans les trois branches de la fonction publique, exigeant des recrutements stables et des compensations pour les contraintes liées aux Jeux.

Force Ouvrière a également annoncé une grève pendant toute la période olympique, réclamant une meilleure rémunération pour les fonctionnaires. En revanche, la CFDT et l'Unsa n'ont pas prévu de grèves.

Réponse gouvernementale et primes exceptionnelles

Ces menaces de grève surviennent malgré les appels à une « trêve olympique » par le président de la République, Emmanuel Macron, qui a exhorté les syndicats à faire preuve de responsabilité.

Le gouvernement a tenté de désamorcer la situation en annonçant des primes de 500 à 1 500 euros pour les agents publics, en fonction de l'impact des Jeux sur leur travail et leurs congés.

Des primes exceptionnelles sont également promises à divers secteurs, incluant les employés des hôpitaux, les conducteurs de la RATP, et les forces de l'ordre.