Karim Benzema porte plainte contre Gérald Darmanin !

La polémique entre Karim Benzema et Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, prend un nouveau tournant.  L’ex-attaquant du Real Madrid a décidé de contre-attaquer en portant plainte, mardi 16 janvier, contre le ministre de l'Intérieur pour diffamation. 

Cette action en justice fait suite aux déclarations de Gérald Darmanin d’octobre dernier, où il accusait le natif de Bron, situé dans la métropole lyonnaise, d’entretenir des liens avec l'organisation islamiste des Frères musulmans.

Les fondements de la plainte de Benzema

La plainte, déposée par Me Hugues Vigier devant la Cour de justice de la République, met en lumière les accusations que Karim Benzema considère comme « inexactes » et « mensongères », estimant qu'elles portent atteinte à son honneur et à sa considération.

L'ex-joueur du Real Madrid, aujourd'hui à Al-Ittihad en Arabie Saoudite, souligne n'avoir « jamais eu le moindre lien avec l'organisation des Frères musulmans ».

Des accusations portant sur l'Islam et la communication

Selon les propos l’entourage de l’actuel ministre de l'Intérieur auprès de L’AFP, il avait mis en avant une supposée « lente dérive » des prises de position de Karim Benzema vers un islam considéré comme rigoriste, citant notamment ses posts sur les réseaux sociaux concernant des pratiques musulmanes comme le jeûne ou le pèlerinage. Le ministre avait aussi critiqué le footballeur pour son choix de communication jugée « sélective », en référence à ses tweets sur la situation à Gaza.

Le ministre de l’intérieur avait affirmé qu’il retirerait ses propos sur l’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais à condition que ce dernier « tweetait » pour « pleurer également » l'assassinat du professeur de français d'Arras, Dominique Bernard, tué par un jeune radicalisé.

Quelle suite judiciaire ? 

La plainte déposée par Karim Benzema doit maintenant passer par plusieurs étapes judiciaires avant une éventuelle décision. Elle sera d'abord examinée par une commission des requêtes de la CJR, qui déterminera si l’affaire sera classée ou poursuivie. A l'issue de l'instruction, cette commission décide d'un non-lieu ou d'un renvoi en procès.