Le NFP intensifie son travail pour proposer un successeur à Gabriel Attal !
9 juillet 2024 à 15h28 par La rédaction
Quelques heures après la victoire du Nouveau Front Populaire aux législatives, la gauche intensifie son travail pour proposer le successeur du premier ministre Gabriel Attal.
Crédit : Hôtel de Matignon - Wikipédia
Le Nouveau Front Populaire (NFP) a pris la tête lors du second tour des législatives dimanche soir, surpassant le camp présidentiel et le Rassemblement national.
Avec cette victoire, la question de la nomination du prochain Premier ministre est devenue cruciale, notamment pour la France insoumise (LFI), le groupe le plus important du NFP, qui pousse pour Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Cependant, cette proposition ne fait pas l’unanimité au sein de la coalition.
Gabriel Attal reste en poste
Gabriel Attal reste Premier ministre « pour le moment » pour « assurer la stabilité du pays », indique l'Elysée. Après avoir présenté sa démission à Emmanuel Macron, le président de la République a demandé au chef du gouvernement de continuer ses fonctions temporairement : « Le président de la République a reçu le premier ministre… Il l’a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées », selon le communiqué.
Débats internes au sein du NFP
Jean-Luc Mélenchon, considéré comme trop clivant par certains alliés du NFP, a déclaré sur LCI ne pas vouloir s'imposer à Matignon. Il a mis en avant plusieurs autres figures de LFI, comme Manuel Bompard, Mathilde Panot et Clémence Guetté. « Nous avons plusieurs candidatures à proposer », a-t-il ajouté, soulignant l'importance de trouver un consensus.
Réactions de la France Insoumise
Mathilde Panot, cheffe sortante des députés LFI, a appelé au départ de Gabriel Attal, affirmant que « le président de la République aurait dû accepter sa démission ». Clémence Guetté a insisté sur la nécessité de proposer non seulement un nom mais aussi une équipe gouvernementale : « Les talents ne manquent pas ». Elle a également souligné la clarté de la situation politique après la défaite de la macronie et la progression du NFP.
Autres candidatures possibles
Clémentine Autain a déclaré sur Public Sénat qu'elle était prête à prendre la responsabilité de Premier ministre si on la lui confiait. Elle a noté que ni les socialistes, ni les communistes, ni les écologistes ne souhaitent que Jean-Luc Mélenchon soit à Matignon.
Appels à une coalition plus large
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a affirmé que le Premier ministre « de gauche » serait désigné « dans la semaine ». Clément Beaune, député sortant Renaissance, a plaidé pour une vaste coalition allant des communistes aux LR, soulignant la nécessité de se mettre autour de la table pour équilibrer l'Assemblée.
Manuel Bompard insiste sur un premier ministre LFI
Manuel Bompard a continué de défendre l'idée qu'un membre de LFI devrait être nommé Premier ministre. « La logique institutionnelle veut que la formation politique qui obtient le plus de sièges à l’Assemblée nationale forme un gouvernement », a-t-il déclaré sur CNews.