Matignon : le NFP en pleine crise politique !

Nouveau coup de théâtre, Emmanuel Macron a accepté mardi 16 juillet, la démission du gouvernement de Gabriel Attal, qui restera en place pour gérer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un successeur.

Cette décision intervient malgré la victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) aux législatives. Cependant, le NFP n'a pas encore proposé de candidat pour le poste de Premier ministre.

Attentes et incertitudes à Matignon

Malgré leur succès électoral, les composantes du NFP – La France Insoumise (LFI), Europe Écologie Les Verts (EELV), le Parti Communiste Français (PCF) et le Parti Socialiste (PS) – peinent à s'accorder sur un candidat unique pour Matignon. La nomination d'un nouveau gouvernement pourrait avoir lieu dans « quelques semaines », selon Emmanuel Macron, comme rapporté par Gabriel Attal.

Une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale

Petit changement au sein du Nouveau Front Populaire, Olivier Faure a confirmé que les quatre partis de gauche se sont mis d'accord sur une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale. Cependant, la désignation d'un Premier ministre pourrait dépendre de cette élection prévue ce jeudi 18 juillet.

Tensions internes au sein du NFP

Les négociations au sein du NFP sont marquées par des tensions croissantes. Manuel Bompard de LFI préfère temporiser et indique que les discussions reprendront après l'élection du président de l'Assemblée nationale, « pour s'accorder sur une candidature » qui « pourra mettre en œuvre le programme du NFP ». Cependant, cette approche n'est pas partagée par tous.

Appel des communistes à une décision rapide

Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, présidé par André Chassaigne, appelle à une action rapide. « Il faut soumettre au vote des députés la désignation d’un Premier ministre (...) afin de trouver au plus vite une sortie par le haut ». Cette prise de position a été saluée par Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, qui a déclaré : « Sage décision des députés PCF, il faut sortir par le haut ».

Colère et frustration chez les écologistes

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, a exprimé son profond agacement ce mercredi 17 juillet dans les 4 Vérités sur France 2. « Je suis en colère, je suis écœurée, je n'en ai marre. Je suis fatiguée (...) Et je suis désolée du spectacle qu'on donne aux Français ». Elle a dénoncé la « guerre de leadership » entre le PS et LFI et a insisté sur l'urgence de trouver un accord : « On a encore 24 heures avant le vote à l'Assemblée nationale ».