La fondation du festival a souligné, dans un communiqué, qu’elle a décidé, en raison de la situation sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui demeure toujours instable, voire préoccupante, en concertation avec ses partenaires principaux, d’organiser une 26è édition réduite et en mode digital du 04 au 10 juin.
Elle a précisé que les grandes sections seront maintenues, en l’occurrence les compétitions (longs métrages de fiction et documentaires) et le programme de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRECI), notant que le Festival proposera à son public un accès direct aux films programmés pour l’édition 2021, qui seront disponibles sur la plateforme Festival Scope.
Dans la catégorie des longs métrages, les films en lice sont “Stitches” (Šavovi) du réalisateur serbe, Miroslav TerziÇ, “Le père (Bashtata)”, de Kristina Grozeva et Petar Valchanov (Bulgarie), “Les héros ne meurent jamais” de Aude Léa Rapin (France), “1982” de Oualid Mouaness (Liban), “Entre ciel et terre” de Najwa Najjar (Palestine), “Les épouvantails” de Nouri Bouzid (Tunisie), “Les femmes du pavillon J” de Mahamed Nadif (Maroc), “Zizotek” de Vardis Marinakis (Grèce), et “Steppe, Bozkir” de Ali Özel (Turquie).
Le jury de long métrage, présidé par le réalisateur et scénariste franco-ivoirien, Jacques Trabi, est composé du scénariste et critique de cinéma marocain, Mohamed Laroussi, l’actrice et réalisatrice espagnole, Mabel Lozano, et l’artiste peintre marocain, Mohamed El Baz.
Quant au documentaire, les films en compétition sont “A l’Aube de nos rêves” de Emna Mrabet (Tunisie), “Zumiriki” de Oskar Alegria (Espagne), “Mineurs” de Mortada Ouahib (France), “Avant le déclin du jour” de Ali Essafi (Maroc), “La reine Lear” (Queen Lear), de Kraliçe Learby et Pelin Esmer (Turquie), et “For Sama” de Waad al-Kateab (Syrie).
Présidé par la réalisatrice française, Marion Stalens, le jury des documentaires est composé de la productrice et critique de cinéma allemande, Irit Neidhardt, l’ancien directeur du festival de Carthage en Tunisie, Fathi Kharat, la conseillère cinéma à l’Institut français de Paris, Fanny Aubert Malaurie, et du réalisateur et critique algérien, Hamid Benamra.
Concernant la programmation spéciale de la FIPRECI, elle comprend les films marquants qui ont reçu le prix de la Fédération en 2019. Il s’agit des films “J’accuse” de Roman Polanski (France), “Lillian” de Andreas Horvath (Autriche) et “Les trois soeurs” de Emin Alper (Turquie).
La catégorie “Coup de coeur” du festival sera marquée par la projection des films “Le traitre” de Marco Bellocchio (Italie) et “Madre” de Rodrigo Sorogoyen (Espagne).
Au menu de cette édition figurent un colloque sous le thème “cinéma et peinture, frontière ou prospérité?”, une rencontre sur “comment les festivals pourraient-ils participer au retour du cinéma?”, et un master class encadré par le réalisateur marocain, Mohamed Chrif Tribak.