Printemps berbère : une conférence sur l’héritage et la transmission de cet évènement historique !

Il y a 42 ans, la Kabylie s’est soulevée comme un seul homme, de Tizi-Ouzou à Béjaïa en passant par Bouira, pour l’affirmation de l’identité et de la langue berbère.

Cette révolte, causée par l’annulation par le gouvernement algérien d’une conférence de l’anthropologue Mouloud Mammeri à l’Université de Tizi-Ouzou, marque le premier mouvement populaire d’opposition aux autorités depuis l’indépendance du pays en 1962.

Chaque année des manifestations sont organisées un peu partout en Kabylie et dans le monde pour célébrer le printemps berbère, symbole de la lutte pour la démocratie, la justice sociale, la liberté et l’identité berbère.

L’ACFB (Association Culturelle Franco-Berbère) de Villejuif, avec le soutien de Beur FM, organise une conférence, le samedi 30 avril de 14h à 19h à la Maison Pour Tous Gérard Philippe de Villejuif, pour rappeler l’importance de cet évènement historique dans le développement de la démocratie en Algérie. 

Le printemps berbère d'avril 1980 a porté des sujets d'actualité qui auraient dû être intégrés dans les programmes des universités et des établissements d'enseignement. C'est l'objet de cette conférence intitulée « Printemps berbère 20 avril 1980. Héritage et transmission ; enseignements et perspectives », qui espère identifier et engager les perspectives culturelles et politiques que les universités, méditerranéennes en particulier, se doivent de s’emparer pour en faire des sujets de recherches et d’enseignements.

Evènement : « Printemps berbère 20 avril 1980. Héritage et transmission ; enseignements et perspectives »

Date : samedi 30 avril de 14h à 19h

Lieu : Maison Pour Tous Gérard Philippe, 118 rue Youri Gagarine à Villejuif (métro ligne 7, bus 286, 131 ou Valouette V7)

Invités : 

• Mouhoub Naït-Maouche, compagnon de lutte de Hocine Aït-Ahmed (FFS) et grand militant des droits de l’homme


• Tassadit Yacine, anthropologue et directrice de recherche


• Meziane Ourad, journaliste et réalisateur 


• Myassa Messaoudi, écrivaine et universitaire


• Hafid Adnani, chercheur 


• Didier Le Saout, enseignant – chercheur à l’Université Paris 8


• Farida Aït Ferroukh, anthropologue et maître de conférences


• Lyazid Benhami, écrivain  


• Mohamed Ouchtaïne, anthropologue et chercheur


• Nacer Kettane, écrivain, institut de recherche, d’innovation et de prospectives méditerranéennes (Humaniv)