(Cinéma) "Crois pas qu’on dort", dans les coulisses du sport !
Visible au cinéma uniquement au cinéma ce vendredi 17 et dimanche 19 janvier, « Crois pas qu’on dort » nous permet de suivre, durant 5 ans, 3 sportifs préparant les Jeux de Paris. Un doc passionnant, qui mêle sport, histoire de vie, et questions d’identité.
Publié : 16h43 par Christophe
Un documentaire sportif ce n’est finalement pas si courant que ça au cinéma. « Crois pas qu'on dort » nous propose de suivre, durant 5 ans, la préparation de 3 sportifs pour les Jeux de Paris 2024. En taekwondo et en athlétisme, on s'entraîne et on grandit avec eux, et c’est tout l'intérêt et toute l'originalité de les suivre pendant 5 ans.
Tout d'abord, il y a Charles-Antoine Kouakou, un jeune athlète de 400m, médaillé d'or aux Jeux Paralympique de Tokyo en 2021. On le suit dans son entraînement mais aussi dans sa vie, car tout l'enjeu pour son entraîneur et pour le staff de l’équipe de France, en plus de l’entraîner pour le sport, c'est de l’amener à plus d’autonomie dans sa vie d’homme. Il est, en effet, porteur d'un handicap mental qui le laisse très dépendant de sa famille ; au début du film, en tout cas, car il va beaucoup évoluer en 5 ans.
Il y a aussi les jumelles Leyna et Maysane Kamkasoumphou, deux jeunes taekwondoistes. Elles ont 14 ans au début du film. À l'âge où on pense plus à sortir avec ses copines, elles ont choisi, avec leur père, ancien athlète qui est aussi leur entraîneur de se consacrer à leur passion, le taekwondo, avec les sacrifices et les doutes que cela impose.
« Crois pas qu’on dort » est un documentaire qui, au-delà du sport, parle aussi beaucoup d'identité et du territoire où habitent ces athlètes, les banlieues. Au micro de Beur FM, Lou Marillier, la réalisatrice du film, aux côté de Nick Walters, précise que ce sujet de l’identité s’est imposé à eux après le casting des athlètes et le tournage. Il y a la mère de Charles-Antoine qui parle de la Côte d’Ivoire, les séquences dans la famille Leyna et Maysane, une famille qui mélange des origines laossiennes et algériennes.
On prend aussi plaisir à retrouver l’ambiance des Jeux de Paris, tout en se rendant compte des sacrifices que cela impose aux athlètes en coulisse.
Retrouvez l’interview de Lou Marillier, Leyna Kamkasoumphou et Maysane Kamkasoumphou dans Studio B ici !
« Crois pas qu’on dort »
Un film de Lou Marillier et Nick Walters
Au cinéma uniquement les vendredi 17 et dimanche 19 janvier