Concert de l'Orchestre National de Barbès et Samira Brahmia
Tentez de gagner vos places pour le concert de l'Orchestre National de Barbès et Samira Brahmia qui aura le samedi 21 octobre 2023 au Kilowatt (Vitry-sur-Seine). Pour participer, rien de plus simple, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. À vos claviers... et à vous de jouer ! ;)
ORCHESTRE NATIONAL DE BARBÈS
Orchestre national de Barbès est fondé en 1995 par le bassiste et compositeur algérien Youssef Boukella, ancien musicien pour Cheb Mami, le percussionniste Aziz Sahmaoui, ou encore Taoufik Mimouni, et Fatah Ghoggal. Kamel Tenfiche est également cité parmi les fondateurs.
Le groupe fusionne de nombreux genres musicaux comme le Chaâbi marocain, le raï algérien, l’allaoui, la musique kabyle, avec des musiques du monde telles que la salsa, le reggae, le jazz, le funk ou encore le rock, cette fusion de styles procurant à l’ONB toute sa singularité.
L’histoire de l’Orchestre National de Barbès débute par une jam dans le 18ème arrondissement fin 1995, puis sur la scène du New Morning en 1996. 28 années plus tard, on peut certifier que le hasard fait bien les choses pour cette bande de grands musiciens.
Après plus de 1000 concerts donnés de Londres à Montevideo, les 10 porte-drapeaux du nom de Barbès, quartier parisien chamarré, continuent de faire danser avec leur brassage musical, entre sons d’Afrique du Nord et tout ce qui leur passe par la tête : rock, reggae ou ska cuivré…
SAMIRA BRAHMIA
Depuis plus de 10 ans, Samira Brahmia trace sa route dans le milieu de la musique du mondegrâce à sa voix et sa personnalité à la force tranquille. Son passage dans l’émission «The Voice» où elle défendait «Haramtou Bik Nouassi», chanson d’amour du creuset arabo-andalou, puis dans «The Voice» MBC ont ému un auditoire de chaque côté de la Méditerranée. Un signe de re-connaissance pour une chanteuse, qui revendique son identité plurielle et l’ambition de bousculer les codes pour faire voyager son art hors de territoires assignés.
Toute son histoire la porte vers cette multiculturalité. Née en France, elle grandit sous le soleil d’Alger suivant un parcours scolaire exemplaire jusqu’aux plus hautes études supérieures : École polytechnique puis Sciences éco. Et si la fille d’Ahmed connaît intimement le patrimoine musical de son pays, elle est aussi influencée par les groupes Police, Genesis ou encore Peter Gabriel. Avec cet héritage multiple Samira Brahmia voue un culte autant à la reine de la chanson Hawzi, Fadela Dziria, qu’à de grands noms du jazz ou de la pop.
Elle en pince pour le swing d’Ella Fitz-gerald, le groove de Cheikha Rimitti, la fougue d’Édith Piaf, la saudade de Cesaria Évora. Comme ses illustres ainées, elle partage une voix dont le grain, la dynamique, la texture, rappelle cellesdont on dit « qu’elles guérissent l’âme ».
C’est en tête d’affiche des spectacles musicaux « Barbès Café », « Cabaret Tam Tam » qu’elle fait étalage de toute la palette de son talent et tape dans l’œil de nombreux professionnels reconnus. Samira a collaboré et partagé la scène avec l’Orchestre National de Barbès, Cheb Khaled, Ayo, Rachid Taha, Idir, Gnawa Diffusion, Sucheela Raman ou Justin Adams… Samira Brahmia fait preuve d’un talent d’interprète particulièrement incisif lorsqu’elle se réapproprie les chansons phares d’artistes illustres, de Joni Mitchell à Slimane Azem. C’est ce qui lui vaut d’être choisie pour le rôle principal dans « De SAS en SAS » premier long métrage de l’actrice césarisée Rachida Brakni. Avec ce second album « Awa », composé au plus près de ses émotions, Samira Brahmia offre un aperçu fidèle de sa personnalité.
A travers les trajectoires de Myriam Makeba ou de Cheikha Rimitti, elle revendique sa liberté de femme et son éthique d’artiste. Un album de treize titres, qui évoquent aussi bien l’abnégation des mères africaines, l’exil, l’altruisme, les ancêtres, la décennienoire algérienne, les réfugiés, que le désir et l’ivresse… mélangeant les sonoritées arabo-andalou, raï, africain, jazzy ou pop. Preuve d’une bonne étoile pour celle qui assure : « Je crois en la musique, car elle me permet de croire en l’humain, je suis persuadée qu’elle peut sauver le monde ».
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