Islamophobie : une carcasse de sanglier déposée sur les grilles de la mosquée de Vigneux-sur-Seine !
26 décembre 2023 à 15h37 par La rédaction
La mosquée de Vigneux-sur-Seine a annoncé, dans un communiqué, qu’elle a été confrontée à nouveau un acte de islamophobe ce samedi 24 décembre 2023.
La mosquée de la ville a été le théâtre d'un acte islamophobe d'une brutalité évidente. Des individus ont profané ce lieu de culte en y déposant la carcasse éventrée d'un sanglier sur les grilles de la mosquée.
La réaction de l'association culturelle des Musulmans de Vigneux-sur-Seine face à cet incident est empreinte d'une douleur profonde. « Cette vision d'horreur », qui a frappé même les plus jeunes fidèles venus prier en paix, « marquera longtemps notre communauté, éprise de paix, de dialogue et de défense des valeurs communes ».
Ce geste, loin de n'être qu'un acte isolé, est vu comme une conséquence directe d'un climat de plus en plus hostile alimenté par certains discours politiques et médiatiques envers la communauté musulmane.
L'association dénonce une « décivilisation » de ceux qui portent la haine, les menant vers les « pires instincts de violence, de racisme et de relativisme moral ». Elle pointe du doigt la responsabilité des « discours islamophobes d'hommes politiques ou journalistes devenus prédicateurs de la haine » dans la montée de ces actes de violence.
L’association appelle à la lutte contre la banalisation du racisme et de l’islamophobie
Cette profanation s'inscrit dans une dynamique plus large, celle d'une banalisation progressive de la parole raciste et islamophobe qui ronge les fondements de la société française.
Les membres de l'association mettent en garde contre ceux qui, par « indigence intellectuelle », font de la peur du musulman un outil électoral, sacrifiant ainsi les valeurs de la nation.
Face à cette montée des discours de division, l'association Culturelle des Musulmans de Vigneux-sur-Seine appelle à la résistance. Elle prône une France diverse, construite sur le métissage culturel, sur le partage et le respect mutuel. « Nous sommes la France », affirme-t-elle, en opposition à ceux qui tentent de définir l'identité française de manière étroite et exclusive.