La France en zone de turbulences post-législatives !

12 juillet 2024 à 14h38 par La rédaction

Entre les tensions politiques intérieures et les engagements internationaux, la France traverse une période de turbulences post-législatives.

Palais de l'Elysée
Crédit : U.S. Department of State (United States) - Wikipédia

Lors d'une conférence de presse à Washington, à l'issue d'un sommet de l'OTAN, Emmanuel Macron a réitéré son engagement envers les alliés de l'OTAN, assurant que la France continuerait à remplir ses « engagements internationaux » et à soutenir l'Ukraine « aussi longtemps que nécessaire », malgré l'incertitude politique intérieure. « Les forces politiques qui constituent une majorité à l'Assemblée sont en faveur de ces lignes », a-t-il déclaré. Cependant, lorsqu'il a été interrogé sur la situation politique en France, le chef de l'État a esquivé les questions, refusant de commenter.

Le Rassemblement National sort la carte de la menace

La présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen a clarifié la position de son parti, affirmant que ce dernier « censurera tout gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles ». Elle a dénoncé le « bourbier » institutionnel post-législatives, soulignant l'incertitude quant à la composition du futur gouvernement.

Nouveau Front Populaire en attente d'un chef

Les dirigeants du Nouveau Front Populaire (NFP) ont promis l'annonce d'un Premier ministre de gauche pour la fin de la semaine. Les discussions se poursuivent depuis le second tour des législatives, Mathilde Panot a affirmé que « nous aurons une équipe gouvernementale » à la fin de cette semaine, mais la rivalité entre La France Insoumise et le Parti socialiste pour Matignon complique les négociations.

La gauche fustige le chef d’Etat

Manuel Bompard a critiqué Emmanuel Macron pour avoir tenté d'ignorer les résultats des législatives, accusant le président de vouloir imposer un « droit de veto présidentiel ». Pour rappel, LFI propose quatre noms pour Matignon : Manuel Bompard, Clémence Guetté, Mathilde Panot et Jean-Luc Mélenchon. Le retour de Jean Luc Mélenchon suscite des critiques au sein de l’alliance, certains partis de gauche assurent qu'il ne serait pas Premier ministre.

Gabriel Attal candidat à la présidence du groupe Renaissance

Le premier ministre a officialisé sa candidature à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Dans un message adressé aux députés Renaissance, il a rappelé que son parti avait « frôlé la disparition » et a exprimé son opposition à tout gouvernement incluant des ministres RN ou LFI.

Nouvelle dynamique à gauche avec le lancement de « L'Après »

Clémentine Autain, Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet et Hendrik Davi, dissidents insoumis et non investis par leur parti lors des élections législatives, ont annoncé la création de leur mouvement « L'Après » lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée ce vendredi 12 juillet. Ce groupe se veut « utile à l’unité des forces de gauche et écologistes » et critique la démocratie interne de LFI.