Législatives 2024 : entre alliances improbables et promesses électorales !

Entre alliances improbables et promesses électorales, les partis se préparent pour un scrutin décisif des législatives du 30 juin et 7 juillet.

Publié : 18 juin 2024 à 14h31 par La rédaction

Assemblée nationale
Crédit : Assemblée nationale - Facebook

La campagne officielle pour les élections législatives de 2024 bat son plein. Le Nouveau Front Populaire (NFP), le Rassemblement National (RN) et le camp présidentiel ont démarré leur campagne ce mardi 18 juin.

Jordan Bardella, leader du RN, a promis de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité « dans un second temps ». 

Olivier Faure, (PS) et figure de proue du NFP, a déclaré sur BFMTV que « un espoir s'est levé » face à ce qui semblait « inéluctable » après les Européennes, une victoire de « l'extrême droite ».

Le premier secrétaire du Parti Socialiste souhaite qu'en cas de victoire du NFP, « un vote » de « cette nouvelle majorité » désigne le Premier ministre. « C'est la seule façon d'arbitrer », a-t-il insisté.

Une campagne entre promesses et polémiques

Gabriel Attal, du camp présidentiel, a assuré sur franceinfo qu'il n'y aurait « pas d’augmentation d’impôts ». Il a défendu le bilan fiscal du gouvernement, en rejetant les accusations de favoritisme envers les riches : « la France n'est un paradis fiscal pour personne! », a-t-il lancé.

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, sur TF1, a critiqué le RN et affirme que « ce n'est plus le Rassemblement national, c'est le reniement national ». Il a souligné que les propositions du RN pendant les Européennes avaient disparues de leur programme actuel.

Une droite très fragile sur fond de la réforme de la retraite

Les tensions sont vives, notamment entre le RN et les Républicains (LR), malgré leur récente alliance ; la réforme des retraites est un point de discorde majeur. Le RN propose un départ à la retraite à 60 ou 62 ans selon les trimestres cotisés, tandis que certains membres de LR préfèrent repousser l'âge légal à 65 ans. 

Jordan Bardella a révélé dans une interview au Parisien que la réforme des retraites serait « abrogée » sous son gouvernement. « Nous permettrons aux carrières longues, ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, de partir à la retraite avec 40 annuités à un âge légal de départ de 60 ans », a-t-il précisé.

Le chef d’Etat critiques les alliances

Le président de la République,  Emmanuel Macron, n'a pas manqué de critiquer ces alliances « contre-nature ». Lors d'une conférence de presse, il a les fustigées, déclarant qu'elles ne sont « d’accord à peu près sur rien sinon les postes à partager ». Il a aussi mis en doute la cohérence de telles coalitions pour gouverner efficacement.

Jordan Bardella s’attaque au capitaine de l’équipe de France de football 

Jordan Bardella a également déploré les « leçons de morale » de Kylian Mbappé concernant les « extrêmes » dans un entretien au Parisien. « J’ai beaucoup de respect pour Kylian Mbappé. Mais je suis gêné de voir des gens qui sont millionnaires, qui n’ont aucune difficulté pour boucler les fins de mois, de donner des leçons de morale à des Français qui sont dans une situation de grande souffrance », a-t-il déclaré.