NFP : la proposition de Laurence Tubiana pour le poste de Premier ministre rejetée par LFI !

La tension monte au sein de la gauche française alors que les discussions autour de la nomination du futur Premier ministre s'intensifient.

Lundi soir, les socialistes, communistes et écologistes ont proposé le nom de Laurence Tubiana, une figure reconnue de la lutte contre le changement climatique, pour occuper le poste de Premier ministre.

Cependant, cette proposition a été vivement rejetée par La France insoumise (LFI), qui juge Tubiana trop « Macron compatible ».

Un bras de fer à gauche

Le Parti Socialiste, le Parti Communiste et les Écologistes ont avancé le nom de Laurence Tubiana, cheville ouvrière de l'Accord de Paris de 2015 et de la Convention citoyenne sur le climat.

Ils voient en elle une personnalité de la société civile capable de porter les valeurs écologistes et sociales. Cependant, LFI a exclu cette hypothèse, demandant d'abord un accord sur la présidence de l'Assemblée nationale.

Réactions au sein de LFI

Plusieurs membres de LFI ont exprimé leur opposition à la candidature de Tubiana. Danièle Obono a critiqué « une proposition de candidate à la primature qui a directement remis en cause le programme sur lequel nous avons été élu.es il y a une semaine ».

Manuel Bompard : « je tombe de ma chaise » !

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également rejeté cette proposition, la qualifiant de « pas sérieuse » sur France 2. Il a déclaré : « Si c'est effectivement ce profil sur lequel travaillent nos partenaires, je tombe de ma chaise ».

Manuel Bompard a reproché à Laurence Tubiana d'avoir signé récemment une tribune appelant à constituer une coalition avec les macronistes. « L'objectif est bien de constituer un gouvernement du Nouveau Front populaire pour appliquer le programme du Nouveau Front Populaire et certainement pas de préparer une coalition avec les macronistes », a-t-il martelé.

La Présidence de l'assemblée en ligne de mire de LFI

Manuel Bompard a insisté sur l'importance de se concentrer sur « une candidature commune » pour la présidence de l'Assemblée nationale, une étape qu'il juge « décisive ». Il a assuré que LFI serait prêt à renoncer à proposer un candidat pour cette fonction afin de permettre une candidature commune.