Festival de Cannes 2023 : panorama des films du Maghreb !
16 mai 2023 à 10h05 par Christophe
Le 76ème Festival de Cannes est lancé ! Jusqu’au 27 mai, la planète cinéma se réunit sur la Croisette. Panorama des films du Maroc, d’Algérie et de Tunisie présentés en sélection officielle et dans les sections parallèles.
Dans la Sélection officielle du Festival de Cannes :
« Les Filles d’Olfa », de Kaouther Ben Hania (Tunisie)
Olfa est une mère tunisienne de quatre filles. Un jour, ses deux aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles.
En salle le 5 juillet
Projeté en séance de minuit du Festival de Cannes :
« Omar la Fraise », d’Elias Belkeddar (Algérie)Avec Reda Kateb et Benoît Magimel
Omar, connu sous le nom d’Omar la Fraise, a régné sur le milieu du banditisme français durant des décennies avec son acolyte Roger. En cavale en Algérie, ils doivent accepter leur nouvelle vie alors qu’ils n’ont vécu jusqu’à présent que dans la débauche et la violence.
En salle le 24 mai
Projeté en Séances spéciales du Festival de Cannes :
« Little girl blue », de Mona Achache (Maroc)Avec Marion Cotillard
À la mort de sa mère, Mona Achache découvre des milliers de photos, de lettres et d’enregistrements, mais ces secrets enfouis résistent à l’énigme de sa disparition. Alors par la puissance du cinéma et la grâce de l’incarnation, elle décide de la ressusciter pour rejouer sa vie et la comprendre.
Dans la sélection Un certain regard :
« La mère de tous les mensonges (Kadib Abyad) », de Asmae el Moundir (Maroc)
Asmae, jeune réalisatrice marocaine, se rend chez ses parents à Casablanca pour les aider à déménager. Une fois dans la maison de son enfance, elle commence à trier ses vieilles affaires. Soudain, Asmae tombe sur une photo : des enfants qui sourient dans la cour d’une école maternelle. Presque hors-cadre se trouve une petite fille assise sur un banc, qui regarde timidement l’appareil-photo. Cette photo est l’unique image de son enfance, l’unique souvenir que sa mère a pu lui transmettre. Mais Asmae est convaincue qu’elle n’est pas l’enfant sur cette image. Dans le but de faire parler ses parents, Asmae introduit sa caméra et joue avec cet incident intime pour évoquer d’autres souvenirs auxquels elle ne croit pas non plus. Cette photo devient le point de départ d’une investigation durant laquelle la réalisatrice interroge tous les petits mensonges que lui a dit sa famille. Petit à petit, Asmae explore la mémoire de son quartier et de son pays.
Dans la sélection Un certain regard :
« Les meutes », de Kamal Lazrac (Maroc)
Dans les faubourgs populaires de Casablanca, Hassan et Issam, père et fils, vivent au jour le jour, enchaînant les petits trafics pour la pègre locale. Un soir, ils sont chargés de kidnapper un homme. Commence alors une longue nuit à travers les bas-fonds de la ville…
En salle le 12 juillet
Dans la section parallèle La Quinzaine des cinéastes :
« Déserts », de Faouzi Bensaïdi (Maroc)
Amis de longue date, Mehdi et Hamid, travaillent pour une agence de recouvrement. Ils sillonnent les villages du grand Sud marocain dans leur vieille voiture et se partagent des chambres doubles dans des hôtels miteux. Ils ont exactement la même taille, les mêmes costumes-cravates, les mêmes chaussures. Payés une misère, ils essaient de jouer aux durs pour faire du chiffre. Un jour, dans une station essence plantée au milieu du désert, une moto se gare devant eux. Un homme est menotté au porte-bagage, menaçant. C’est l’Evadé. Leur rencontre marque le début d’un périple imprévu et mystique…
Court-métrage, dans la section parallèle La Quinzaine des cinéastes :
« La maison brûle, autant de réchauffer (Axxam Yarya Maqar Ansahmu) », de Mouloud Aït Liotna (Algérie)
Le premier film en langue kabyle à participer au festival de Cannes. Les adieux d’un jeune homme à la Kabylie avant son départ pour la France.
Dans la section parallèle ACID :
« Machtat », de Sonia Ben Slama (Tunisie)
Mahdia, Tunisie. Fatma et ses filles, Najeh et Waffeh, travaillent comme « machtat », musiciennes traditionnelles de mariage. Tandis que l’ainée, divorcée, tente de se remarier pour échapper à l'autorité de ses frères, la plus jeune cherche un moyen de se séparer de son mari violent. À travers ce récit, il rend hommage à la France, à l'Algérie et aux banlieues et, ce, dans une quête d'universalité qui transcende les frontières culturelles.