Contrôle technique des motos : ce qui a changé depuis le 1er janvier !

Une réglementation entrée en ce début d’année qui impose désormais un contrôle technique pour les motos, avec des échéances étalées selon l'année d'immatriculation.

Publié : 6 janvier 2025 à 11h22 par La rédaction

Motos
Crédit : Cris - Pixabay

L’année 2025 marque un tournant dans la réglementation pour les deux-roues motorisés. Dès le 1er janvier, les motos immatriculées avant 2017 devront impérativement avoir passé un contrôle technique pour continuer à circuler légalement.

Cette mesure, introduite progressivement depuis avril 2024, vise à renforcer la sécurité routière et réduire l’impact environnemental des véhicules. Mais selon la Fédération française des motards en colère (FFMC), une majorité de motards n’a pas encore effectué cette démarche.

Une obligation qui s’étend à tous les deux-roues

Les véhicules concernés par cette mesure relèvent de la catégorie L, incluant les deux-roues, trois-roues et quadricycles motorisés. Toutefois, certaines exceptions s’appliquent, comme les motos de collection mises en circulation avant 1960 et les motos de compétition homologuées par la Fédération Française de Motocyclisme.

Pour les motos immatriculées avant 2017, le contrôle technique devait être effectué avant le 31 décembre 2024. Quant aux véhicules immatriculés entre 2017 et 2019, l’échéance est fixée au 31 décembre 2025. Les plus récentes, mises en circulation en 2020 et 2021, auront jusqu’au 31 décembre 2026 pour se conformer à cette nouvelle obligation.

Comment se déroule le contrôle technique ?

Pour effectuer ce contrôle, les propriétaires doivent se rendre dans un centre agréé avec l’original du certificat d’immatriculation. Le coût de cette visite oscille entre 60 et 90 euros selon la région.

Le contrôle évalue divers aspects techniques du véhicule, comme les freins, les pneus ou encore les émissions polluantes. Les résultats sont classés en trois catégories : favorable (A), aucun problème détecté, validité du contrôle pour trois ans, défavorable (S), défaillances majeures nécessitant une contre-visite sous deux mois, défavorable (R), défaillances critiques empêchant toute circulation avant réparation ; en cas de résultat défavorable, une contre-visite doit être réalisée pour valider la conformité du véhicule.

Quelles sanctions en cas de manquement ?

Les contrevenants s’exposent à une amende forfaitaire de 135 euros, qui peut atteindre 750 euros dans les cas les plus graves. En outre, les autorités peuvent confisquer temporairement la carte grise du véhicule pendant une durée de sept jours, le temps que le contrôle soit effectué. Ces sanctions visent à inciter les motards à se mettre rapidement en conformité.