Classement Stanford 2024 : 68 chercheurs algériens dans le top 2% mondial des meilleurs scientifiques !
24 septembre 2024 à 9h47 par La rédaction
68 chercheurs algériens parmi les 2% des meilleurs scientifiques mondiaux en 2024 selon l’Université Stanford.
L’Algérie brille une nouvelle fois sur la scène internationale de la recherche. Soixante-huit chercheurs et universitaires issus des institutions algériennes ont été classés parmi les 2% des meilleurs scientifiques mondiaux en 2024, selon le prestigieux classement de l’Université américaine Stanford.
Ce classement met à l’honneur des chercheurs dont les travaux ont eu un impact significatif dans leurs disciplines respectives. Une reconnaissance qui témoigne de la qualité et du dynamisme de la recherche scientifique en Algérie.
Un classement basé sur des critères rigoureux
Le classement de Stanford repose sur des critères rigoureux, tels que la qualité des publications scientifiques, le nombre de citations et l’impact des recherches dans le monde académique.
Les données de Scopus, principal outil d'indexation des publications scientifiques, ont été utilisées pour évaluer les contributions des chercheurs. Cette distinction constitue un véritable brevet de réussite pour les institutions universitaires algériennes et met en lumière l’innovation et l’excellence de leurs scientifiques.
M’sila et Sidi Bel Abbès en tête
Parmi les universités algériennes qui se distinguent dans ce classement, celles de M’sila et de Sidi Bel Abbès figurent en tête avec chacune cinq chercheurs cités. L’université de M’sila peut être fière de ses professeurs Bouarissa Nadir, Berri Saadi, Chouder Aissa, Houssini Abdesselam et Maireche Abdelmadjid, dont les travaux ont été reconnus à l’échelle internationale. De même, les chercheurs de l’université de Sidi Bel Abbès brillent également, consolidant ainsi la place de ces établissements comme pôles d’excellence scientifique.
Une présence notable de chercheurs dans tout le pays
Outre M’sila et Sidi Bel Abbès, d'autres universités algériennes se distinguent avec plusieurs chercheurs classés, à l’image de Boumerdès et Mascara, qui comptent respectivement quatre chercheurs chacun.
D'autres établissements, tels que les universités de Batna, Guelma, Blida, Skikda ou encore Annaba, ont également leur place dans ce classement prestigieux, illustrant ainsi la diversité des talents répartis dans les 58 wilayas du pays.
Parmi les figures individuelles les plus notables, le professeur Fateh Mebarek Oudina de l’université de Skikda figure pour la cinquième année consécutive dans cette liste internationale, tout comme le professeur Adel Belouchrani de l'École polytechnique.
Une stratégie nationale pour soutenir la recherche
La réussite de ces chercheurs est le fruit de leur engagement personnel, mais aussi d'une volonté accrue des autorités algériennes de soutenir et de financer la recherche scientifique. Actuellement, l’Algérie consacre 1% de son PIB à la recherche et développement, avec l'objectif d’atteindre 3% d'ici 2028. Ce soutien croissant vise à renforcer la compétitivité du pays dans le domaine de l’innovation et des technologies, à l’échelle continentale et internationale.
Un engagement vers l’avenir
Cette distinction internationale marque un jalon important pour le système académique algérien, en montrant que les institutions du pays peuvent rivaliser avec les meilleures universités du monde.
Le gouvernement algérien, en augmentant les fonds alloués à la recherche, entend propulser l’Algérie vers de nouveaux sommets en matière de sciences et de technologie. À travers ces efforts, l’Algérie aspire à jouer un rôle de premier plan dans l’innovation scientifique au niveau global.